L'escapade ou les rescapés de Québec...partie 1/2

9 juin 2009

L'escapade ou les rescapés de Québec...partie 1/2

L'histoire commence par l’inscription à “Allo Stop”, association de co-voiturage du Québec. Nous réservons notre aller pour le vendredi 22 mai à13H et notre retour pour le dimanche 24 mai à 17H. C’est donc parti pour 3 jours et 2 nuits en auberge de jeunesse avec un petit plus : nuit en dortoir ! hum, on aime ça !!

Tout c’est bien passé à l’aller, nous sommes arrivés à Québec en 2H15 enfin plus précisément à Ste Foy (Suburb of Québec, Yeah !!).
D’après moi (nifa) et google earth il y avait 4km séparant Ste Foy du Vieux-Québec, notre objectif ! Le bus nous paraissant moins sympa comme premier contact avec Québec, nous décidons d’effectuer ces 4 Km à pied, sous une charmante journée de printemps canadien. Mise à part, le boulevard 2 fois 4 voies à proximité, c’est de la carte postale. Nous voilà donc, à Ste-foy, fraîchement débarqués à la station essence Shell d’une zone d’activité quelconque avec des grues de chantier, des centres commerciaux et un Starbuck. Et en route pour l’aventure…

Connaissant la suite des évènements, j’aurais (julien) dû prendre une photo souvenir de la station…

« Et ils marchèrent longtemps…très longtemps et soudain Jésus dit au bout d’1 heure de marche » : Tabernacle, y sont sacrément longs ces Km…Tiens mais qu’est ce que ce panneau "Vieux Québec 4 km” !! Merci google earth et Fanny pour la balade! Donc nous continuons pour arriver au bout de 9km (env.2 heures de marche) à l’auberge.
On rencontre le mec de l’auberge qui entre parenthèse ne parle qu’anglais à Québec, la ville la plus francophone du Canada…fichtre en tant que français appartenant au pays des lumières et des droits de l’homme, c’est un véritable outrage pour nous et la langue de Molière!!! Bref (ou anyway comme disent les anglo-saxons et la majeure partie des canadiens) l’infâme nous montre notre dortoir de 8 personnes...et là magnificence des lits grinçants, ferriques (une sorte d’alliage d’acier soviétique des années Brejnev, c'est-à-dire 1960)

Humm...on va passer une bonne nuit !

Après ces 9 km (sachant que la veille fanny avait couru 10 bornes le matin + environ 10 autres bornes pour l’ascension du Mont Royal l’après-midi) nous partons à la découverte de la ville du Québec libre (merci au Général, surtout qu’il a proclamé ça du haut de la terrasse de ville de Montréal)! Et oui, Fanny aime marcher !! lol

Le Vieux Québec est très mignon

Ca ressemble beaucoup à Saint Malo. C’est une ville faîte de pierre, de petites ruelles, de remparts de 4 à 7 mètres, de place à fontaine, de statues et de canons français et anglais. On comprend , les français qui ayant le mal du pays, font un petit saut à Québec et sa vieille ville.

Les nombreux drapeaux Québécois accrochés, nouées au balcon nous montre clairement que le patriotisme ici est assumé et même revendiqué. Cela fait quand même plaisir de voir la fleur de lys (symbole de la royauté française) si fièrement arborée. Nous sommes cousins.

Ici, et dans toute la province du Québec, le patriotisme est visible au balcon.

De nombreux petits spectacles (Jongleurs, équilibriste sur vélo…) ponctuent ‘’ça et là’’ (dédicace maman : tartarinodrome) notre visite et notre shooting photo (Yeah !!).

Mais que serait Québec sans le château de Frontenac qui est certainement la plus majestueuse bâtisse de la ville. Tout simplement grandiose, magnifique. Pour la petite anecdote historique ce château n’a jamais été un château. Il a été construit pour être un hôtel. Le château qui défend la ville de Québec contre les indiens, puis les anglais, puis les français, puis les américains se situe sur les hauteurs, sur une position bien plus stratégique militairement. On y reviendra plus tard.

Ne soyez tout de même pas trop dessus, ce motel-château affiche un confortable 5 étoiles pour nos gras du bide boursicoteur !

Ce dortoir pour bourgeois de la haute finance ou industriels fortunés ouvre sa partie sud sur une véritable promenade des anglaises mais à Québec (donc avec quelques degrés en moins et sans les palmiers) en bois, avec de châpiteaux en acier trempé style 19^e s. Limite on s'attend à voir jouer des musiciens en vestons et chapeaux.

Après une énième séance photos nous sommes parti à la recherche d’un petit resto sympa et abordable pour nos portefeuilles. Mission accomplished (comme dirait Bush sur son porte-avion mouillant au large de Bassorah en 2003) ! On a mangé dans un restaurant avec de la musique jazz-ambiance joué par de vrais musiciens, une petite bougies, une déco très sympa et un serveur qui vous demande toutes les 5 minutes :“tout va bien, c’est à votre convenance ?”, tout en vous retirant votre assiette en 24 secondes montre en main après que vous eûtes terminé de manger (le gars doit faire un chrono, certainement un coureur de fond). En fait au Canada, les gens restent peu à table après manger ... ça ce doit être typiquement français. Côté prix en plus c’est pas donner : 50$ pour 1 pizza et un burger, amélioré certes, mais burger quand même. Au final ça fait cher l'olive !!